Les karatékas très traditionnels dans leur art ne pratiquent pas le kobudo (le maniement des armes d’Okinawa). Certaines écoles de karaté dans le monde restent très traditionnelles dans leur pratique martiale et c’est bien correct.

Toutefois, le karaté à évolué au fil des années et comme bien d’autres écoles dans le monde, Shihan Rudy a choisi d’inclure le kobudo à son karaté. Comme plusieurs karatékas qu’il a côtoyés dans ses années martiales, il juge que la pratique du karaté est étroitement liée à celle du kobudo.

Jesse Enkamp, un karatéka mondialement connu, a déjà mentionné que le karaté et le kobudo c’est comme une relation frère et soeur. C’est très connexe!

Mais nous reparlerons du kobudo dans un prochain article!

Photo : Élève Shinka-Ryu maniant les sai par Rudy

Ainsi, à l’origine, l’art martial pratiqué à Okinawa, était connu sous le nom de «Toudi» (唐 手) «Main chinoise».

Au fil du temps la main de Chine a évolué et chaque ville avait “sa propre main” et pratiquait le karaté à leurs façons.

Tomari-te alias la main de Tomari
Shuri-te alias la main de Shuri
Naha-te alias la main de Naha

Certes, les différents regroupements (villes) avaient leurs différences dans l’exécution d’une technique et/ou dans leur réflexion mais ça demeurait tout de même du karaté et les principes de base étaient les mêmes. Tout comme les différents styles de karaté aujourd’hui connus!

C’est en 1936 que quelques maîtres de karaté d’Okinawa ont tenu une réunion et ont décidé d’adopter le mot «Karate».

Cette uniformisation à quand même conservé l’évolution des différents styles de karaté de l’époque jusqu’à aujourd’hui et cela à rendu officielle la pratique du karaté comme un art japonais.